SUSPENSION ADMINISTRATIVE : QUELS RECOURS ?
Suspension administrative du permis
A la suite d’une infraction au Code de la route, les forces de l’ordre peuvent procéder à la rétention administrative votre permis et immobiliser immédiatement votre véhicule.
Aucun permis blanc ou aménagement ne peut être accordé.
Raison de plus pour se défendre !
A la suite de la constatation de certaines infractions au Code de la route (excès de vitesse d'au moins 40 km/h constaté par un radar, usage de stupéfiant, conduite sous l’empire d’un état alcoolique, et plus généralement toute infraction qui entraîne une suspension du permis de conduire), le préfet peut prononcer la suspension de votre permis de conduire pour une durée de 6 mois au plus.
Cette décision doit être prise dans les 72 heures qui suivent la rétention du permis de conduire par les forces de l’ordre.
Si dans ce délai aucune décision n’a été prise par le préfet, vous retrouvez immédiatement le droit de conduire. Si une décision a été prise dans les 72 heures, même si elle vous est notifiée plus tard, la décision prend effet à compter de sa notification au contrevenant.
Pour vous défendre, vous devrez examiner à la loupe toutes les mentions de l’arrêté de suspension du préfet : lieu, date et nature de l’infraction.
Assurez vous que la décision à bien été prise dans les 72 heures suivant la constatation de l’infraction (comparez la date et l’heure mentionnées sur le PV et celles mentionnées sur l’arrêté de suspension).
Retenez que la fin de la suspension administrative intervient évidemment à l’expiration de la période de suspension même si le procès pénal n’est pas encore intervenu.
Dans tous les cas, la décision administrative cesse immédiatement lorsque la décision judiciaire est intervenue, d’où l’intérêt de demander rapidement sa comparution devant le tribunal.
Enfin, sachez que même si vous êtes déclaré coupable par le juge, la durée de la suspension administrative déjà exécutée s'impute sur celle prononcée par le tribunal.
Pour exercer vos droits: recours administratifs ? demande de comparution volontaire, un avocat en droit routier peut vous aider. Contactez-moi : 06. 15. 35. 35. 52 ou remy@josseaume-avocat.fr
Les dernières interventions dans la presse de Maître Rémy JOSSEAUME :
- TF1 - JT : LES FPS CONTESTES
- PARISIEN: FPS - STATIONNEMENT
- PARISIEN: FRAUDE AU STATIONNEMENT
- FRANCE TV: LA DELINQUANCE ROUTIERE
- SUD OUEST: DELINQUANCE ROUTIERE
- RTL: VICTIME DE DOUBLETTE
- RTL: PLAQUES ILLISIBLES
- FIGARO: DELINQUANCE ROUTIERE
- BFMTV - PODCAST - DROIT ROUTIER
- FRANCE INFO: HOMICIDE ROUTIER
- 1. Me Rémy JOSSEAUME fait condamner la France devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) - arrêt Josseaume 2012/2014)
- 2. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat qui obtient devant la Cour de Cassation l'application de la marge d'erreur de l'éthylomètre (2019)
- 3. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat des 57 députés ayant saisi le Conseil d'Etat contre la mesure des 80 km/h (2018)
- 4. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat des prévenus relaxés lors des procès concernant la position des radars publiés sur Facebook (2016)
- 5.
Me
Rémy JOSSEAUME est l'avocat faisant annuler les arrêtés de
suspension du permis par les préfets (2012)
- 6. Me Rémy JOSSEAUME fait condamner pour la première fois l'ANTS pour sa défaillance dans la délivrance des permis de conduire (2018)
- 7. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat du prévenu poursuivi pour avoir circuler à 300 km/h sur l'autoroute A7 (2018)
- 8. Me Rémy JOSSEAUME a obtenu des annulations judiciaires des PV de stationnement payant (2006-2009)