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Publié le 06/12/2018
DROIT DE L'USAGER - par Me Rémy Josseaume, avocat à la Cour, président de l'Automobile-Club des avocats.
À la réception d'un avis de contravention pour excès de vitesse, la tentation est souvent grande de croire à l'argument miracle distillé ici ou là pour faire annuler son PV. Entre mythe, réalité et désillusion, il faut faire la part des choses entre les arguments qui peuvent en effet faire annuler votre PV, et ceux qui n'ont malheureusement pas ou plus de chance de prospérer.
1. Les arguments qui vous permettront d'obtenir le classement sans suite du PV ou la relaxe devant le tribunal de police, sont relatifs à certaines mentions obligatoires qui conditionnent la régularité de la procédure. Vérifiez donc bien que le PV mentionne avec précision l'identification précise du véhicule, le lieu de l'infraction (PR ou PK), la vitesse (réglementaire - relevée puis retenue pour établir le PV), l'identification de l'appareil de contrôle (marque, type, numéro de série) ainsi que les informations relatives à sa vérification annuelle (date de la vérification, qui doit avoir été effectuée depuis moins d'un an, le nom de l'organisme vérificateur). Il doit aussi être précisé si le radar a été utilisé en poste fixe ou en mouvement afin de vérifier la bonne application de la marge d'erreur technique déterminant la vitesse retenue. Enfin, l'identité de l'agent opérateur doit être visée par son nom ou matricule et sa signature sur le procès-verbal d'infraction.
2. D'autres arguments sont en revanche obsolètes ou infondés et ne vous donneront aucune chance devant un tribunal. Ainsi, inutile de faire valoir que le cinémomètre était placé dans une courbe ou utilisé par temps de pluie. Peu importe également que la vitesse relevée par le radar ne vous ait pas été montrée par l'agent lors du contrôle. Il n'est pas nécessaire non plus que l'agent verbalisateur mentionne sur le PV l'essai préalable du radar avant son utilisation. Si l'agent doit préciser le point de contrôle, il n'a pas, en revanche, à mentionner l'endroit d'où il a procédé à la visée. Enfin, contrairement à une autre idée reçue, l'agent peut verbaliser même en repos - donc sans être en fonction et en uniforme - et sans l'aide d'un radar. Il peut se référer à tout élément extérieur, comme son compteur kilométrique. Peu importe que la vitesse relevée par le radar ne vous ait pas été montrée par l'agent lors du contrôle.
Les dernières interventions dans la presse de Maître Rémy JOSSEAUME :
- TF1 - JT : LES FPS CONTESTES
- PARISIEN: FPS - STATIONNEMENT
- PARISIEN: FRAUDE AU STATIONNEMENT
- FRANCE TV: LA DELINQUANCE ROUTIERE
- SUD OUEST: DELINQUANCE ROUTIERE
- RTL: VICTIME DE DOUBLETTE
- RTL: PLAQUES ILLISIBLES
- FIGARO: DELINQUANCE ROUTIERE
- BFMTV - PODCAST - DROIT ROUTIER
- FRANCE INFO: HOMICIDE ROUTIER
- 1. Me Rémy JOSSEAUME fait condamner la France devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) - arrêt Josseaume 2012/2014)
- 2. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat qui obtient devant la Cour de Cassation l'application de la marge d'erreur de l'éthylomètre (2019)
- 3. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat des 57 députés ayant saisi le Conseil d'Etat contre la mesure des 80 km/h (2018)
- 4. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat des prévenus relaxés lors des procès concernant la position des radars publiés sur Facebook (2016)
- 5.
Me
Rémy JOSSEAUME est l'avocat faisant annuler les arrêtés de
suspension du permis par les préfets (2012)
- 6. Me Rémy JOSSEAUME fait condamner pour la première fois l'ANTS pour sa défaillance dans la délivrance des permis de conduire (2018)
- 7. Me Rémy JOSSEAUME est l'avocat du prévenu poursuivi pour avoir circuler à 300 km/h sur l'autoroute A7 (2018)
- 8. Me Rémy JOSSEAUME a obtenu des annulations judiciaires des PV de stationnement payant (2006-2009)